Hier soir, c'était la pleine lune, moi et mes frères étions assis dans la salle à manger. Nous bavardions de choses et autres... Quand d'un coup nous entendirent un hurlement... Mais pas n'importe lequel celui d'un loup. Je me précipitais alors vers la fenêtre et le vit.. Ce loup géant d'une robe d'un noir intense courant sur nos terres. Il se précipitait en direction de la forêt. Sur le moment, je ne réfléchis pas, ces monstres n'avaient tout prix sur cette terre : ma fiancée, ma vie humaine et voilà qu'à présent, il venait me narguer sur mes terres... Je me dirigeais alors vers la sortie en ordonnant à Drogo de me suivre et à Peter de s'occuper de Lorie, on ne savait jamais si d'autres bestioles de son genre trainer par ici. Nous partions à la chasse, ce monstre n'avait pas sa place à Mystery Spell et encore moins dans nos propriétés. Quand il nous aperçut, il s'enfuit. Intelligente, la bestiole pensais-je alors. En même temps, deux contre 1 ce n'était pas vraiment équitable, mais nous nous en fichions. Drogo et moi, nous ne souhaitions qu'une chose.. Attraper ce loup et probablement le mettre à mort.
Nous passions quelques minutes à le pourchasser dans la forêt, La pluie et la boue nous empêcher d'avancer comme on le souhaitait, mais nous commencions à le rattraper. Cependant, il bifurqua sur un sentier.. Les ronces nous bloquaient le passage à nous, vampires.. Mais lui passa .. En revanche, non sans mal.. Il avait beau continuer d'avancer, je sentis son sang couler et se rependre sur le sol boueux de la forêt.. Les épines lui transpercer s'en doute la peau. Cela ne m'aida pas à calmer ma colère, mes yeux virèrent alors au rouge... Mon frère lui essaya de forcer le passage dans les ronces, mais n'y parvient guère... Il n'y avait aucun autre passage possible pour nous et prendre un détour nous ferrait perdre notre proie. J'étais un prédateur que je le veille ou non, ma proie ne s'enfuie pas, elle ne s'échappe pas. Pourtant, se maudit loup était en train de s'échapper. Je me mis alors à réfléchir, si je ne pouvais l'avoir ce soir, je l'attraperai sous sa forme humaine. Il ne se doutera alors de rien. Je me concentrais alors sur mes sens.. L'Odorat, la Vue, l'ouïe.. Je m'imprégnai de son odeur et la, ce fut la révélation ! Je connaissais cette odeur, je l'avais déjà sentie à la Faculté. Plus particulièrement dans L'amphithéâtre réservé à l'études des Mythes et légendes.
Voilà pourquoi je me retrouvais aujourd'hui dans l'amphithéâtre en question, attendant que le loup fasse son entrée. Je m'étais installé aux derniers rangs, observant ainsi toutes les personnes qui rentraient dans ce lieu. Le cour allait bientôt commençait, les étudiants étaient déjà tous quasiment là. Pourtant, je ne sentais rien d'étrange, perdais-je mon temps ici ? Mais d'un coup, l'odeur me percuta, il était là, mais la seule personne qui venait d'arriver n'était autre que le professeur lui-même. C'était le nouvel enseignant : Sebastian Jones. Je l'avais croisé de temps à autre.. Mais étant en septième année ces cours ne me concernais guère.. C'était lui notre loup. Cela rendait la tâche un peu plus compliqué, nous étions sensé ne pas nous faire remarquer nous les bartholy, et enlever un enseignant n'était pas la meilleure idée. Tous les regards étaient déjà braqués sur nous depuis la disparition de Mia Cooper, il ne valait mieux pas en remettre une couche. Je devrais user de diplomatie et cela ne me fit pas le moindre plaisir.. Ma mâchoire se crispa sous cette découverte... Je passais donc l'heure à l'observer en silence, mon regard braqué sur lui. Il m'avait repéré, j'en était certains, vu notre duel visuel que avons eu au début du cour. J'écoutais en silence ce qu'il racontait , son cour était instructif pour les novices, mais pour moi et mes 150 ans d'expériences c'était assez inintéressant. Quand enfin ces 2 longues heures furent passés et que tous les étudiants furent sortis, je m'approchais tranquillement de ce loup. Quand je fut assez près de lui, je posais une de mes mains sur son bureau et observai l'individu en face de moi, mon regard était grave et sévère. Je n'avais nullement l'intention de le ménageait ou de paraître amical, je ne comptais pas le tuer, mais au moindre signe de violence de sa part.. Je n'aurais aucun remord à le faire.
- Monsieur Jones, je crois que vous avez deux ou trois petites choses à m'expliquer. Vous ne pensez pas ?
l'éternel rancœur Cette nuit de pleine lune fut bien plus compliqué que ce dont avait imaginé le professeur. Jamais, il n’avait songé qu’il allait se faire chasser par ce qui lui semblait être des vampires. Pour lui, et comme chaque nuit de transformation, Sebastian laisse libre cours à sa vie d’animal tout en maîtrisant ses instincts primaires. Il chasse, oui, mais avec le temps il parvint à ne chasser que des petits gibiers qui font un excellent repas et en plus, ne manqueront à personne. Il était important pour lui ne de pas tuer, de ne pas être le tueur et le monstre qu’il avait été lors de ses premières nuits de pleine lune.
Cette nuit là, il avait repéré de loin un lapin bien dodue, qui allait être l’occupation de la nuit. C’était ce qui était prévu, rien de plus, rien de moins. Mais la pauvre bestiole avait passé des terres interdites pour Jones, qui, la faim dévorant son estomac n’avait pas remarqué qu’il était entré dans une propriétaire privé. Et là, tout allait si vite. A peine avait-il vu son reps disparaître dans l'obscurité de la nuit que des problèmes plus urgents arrivaient. Deux ombres noires et menaçantes foncent vers lui et ses intentions étaient mauvaises, c’était si évident que ce n’était pas compliqué de le ressentir. Se suivit d’une course poursuite dans cette forêt qui d’habitude, si accueillante, semblait, à chaque minutes, devenir le cercueil du loup. Sebastian ne céda pas à la panique, il n’en avait pas le droit; il fonça dans les ronces, quitte à se blesser. Il pourrait passer, eux non. Et c’est là toute la magie du tour car ce fut une réussite… Mais non sans blesser. Peut-importe, vaut mieux ça que de mourir sous les coups de deux inconnus. Jones termina la nuit prêt de chez lui, se léchant comme il pouvait ses plaies, tel le loup blessé qu’il était.
Le lendemain matin, le professeur eut du retard. Nuit blanche, stressante, il n’avait pas pu se reposer un seul instant. Quelques pansements sur le visage et les bras pour cacher les petits coupures, un café et c’était partie. Les portes claquaient, menant le regard de tous les étudiants sur Sebastian. “Bien le bonjour mes joyeux étudiants!” Dit-il en déposant sa mallette et son café tiède. ”Pardonnez mon retard, j’ai du déposer mon chat chez le vétérinaire…” Une étudiante, avec un ton amicale: “Et c’est pour ça que vous êtes recouverts de pansement?” L’assemblé rit, à l’exception d’un visage qui restait de marbre: Nicolae. Ce détail n'échappe pas à Jones. “En effet, il faut dire que perdre sa virilité sans lutte n’était pas possible.. Bien, mais revenons à notre cours, je vous prie!” Et ainsi débuta deux heures de cours qui fut suivit avec attention de la part de ses élèves, sauf encore une fois Nicolae qui se conforte dans l’idée de dévisager le professeur.
Ce dernier s’avança dès que les derniers élèves quittèrent le cours. Sebastian ressentit la même violence dans ce regard qu’il avait senti lors de cette chasse. Mais il n’avait pas peur, pas ici; c’était son domaine, sa fac. “Bien le bonjour, Nicolae, je vois que tu as suivi le cours avec une grande assiduité, comme toujours.” Dit-il avec un ton rasoir. Il croisa les bras avant de continuer. “Vous expliquer deux ou trois choses? Et en quel honneur? AI-je des comptes à vous rendre? Laissez-moi répondre à votre place: non. Ici, je suis votre professeur, et là-bas (il parlait de la rue) nous ne nous connaissons pas. Je n’ai rien à vous dire, ni à justifier quoique ce soit, encore plus car je n’ai tué personne la nuit dernière.” Lâcha-t-il en toisant son adversaire du regard. Il n’avait rien fait de mauvais, et n’avait tué personne, il n’avait rien à se reprocher.
Je crois bien que notre cher professeur n'avait pas bien compris la situation.. Je ne venais pas lui parler en tant qu'étudiant, mais en temps que vampire et protecteur de sa famille.. Enfin protecteur en l'absence de Viktor, même si, même en sa présence, je reste le protecteur de mes frères et ma sœur. Bref, dans le monde civilisé humain, il avait raison. Je n'aurais pas dû m'adresser à lui de cette manière et encore moins émettre la possibilité qu'il ait des compte à me rendre. Cependant, nous n'étions pas humains. Nos normes n'étaient pas les mêmes que celles de l'humanité. À cet instant pour moi ce n'était pas un doctorant de l'université dans laquelle j'étudiai; mais une menace grossissante pour moi et les miens. De plus, si je devais émettre une autre objection à son discours, je dirais qu'il n'est nullement mon professeur. J'étais en septième et dernière année, au vu des connaissance que j'avais accumulé dans sa matière, je m'étais dispensé de ses cours magistraux. Heureusement pour lui d'ailleurs... Car si je l'avais sentie au début de l'année, nous n'aurions probablement pas cette discussion.
- "Vous oubliez un détail Sebastian"dis-je en m'approchant encore de lui, j'avais bien incité sur son prénom, ayant accentué chacune des syllabes. Il ne souhaite pas me respecter en m'appelant par mon nom de famille alors pourquoi devrais-je le faire ?" Je ne viens pas vous parler en tant qu'étudiant, mais d'homme à hommes, ou devrais-je dire de lycan à vampire ?"
Nous étions clairement en train de faire ce que les Français appelaient un combat de coqs. Nous visualisons nos forces, nos esprits, notre ténacité. Nous étions deux guerriers issus de deux clans, unit seulement par une haine existante depuis déjà des centaines et des centaines d'années. Pour moi, les loups étaient tous les mêmes. Ce sont des personnes fières, des coqs en pâte, colérique et qui on un bien trop grande estime d'eux mêmes au vu de ce qu'ils sont. La seule qualité que je pouvais leur accorder, c'est qu'en meute, ils étaient une famille. Ils comprenaient parfaitement le sens de ce mot, ils se protègent l'un l'autre, pour le meilleur comme le pire. Cependant, au vu de ce que je savais, Jones était un solitaire.. Alors rien ne le rattrapait selon moi. Je savais que je ne devrais pas le juger sans apprendre à le connaître, mais premièrement, je n'en avais aucune envie. Deuxièmement les loups m'avaient tout pris dans ma vie, ils m'avaient volé l'unique femme que j'avais aimé, ils l'avaient massacré... Alors qu'elle essayait de les aider.. C'était des monstres incapables de se maîtriser leurs pulsions meurtrière. Beaucoup me diraient que ce n'est qu'un loup qu'il a tuer.. Mais le loup en question l'aimait du plus profond de son être et pourtant il lui a arracher la gorge.. Alors si un loup est incapable de maitriser ses sentiments et parviens à tuer la femme qu'il aime car sa jalousie est trop intense..Qu'est que les autres seraient capable de faire ? Mais la actuellement ce n'est pas ça qui me posait problème c'était que Sebastian n'avait pas l'air de comprendre l'importance de cette discussion. Moi et Peter, nous pouvions discuter, mais notre patience avait ces limites, mais s'il tombait en revanche sur Drogo notre professeur aurait moins de chances de sans sortir.. Cela me crève le cœur de l'avouer mais il devait rester en vie pour notre sécurité..Tout les regards étaient déjà porter sur notre famille.. mieux valait éviter attiser de nouveau le feu.
- Je ne viens pas vous parler de gaieté de cœur, alors je vous conseillerais d'écouter ce que j'ai à vous dire. Vous ne semblez pas comprendre l'ampleur de la situation, ni comprendre vos torts. Vous êtes allé chez nous hier soir; sur nos terres, ou dans votre langage sur notre territoire ! Moi et mes frères sommes civilisés.. Enfin... Tout dépend avec qui.. Mais nous ne sommes pas les seuls vampires de cette ville. Notre créateur, quand il rentrera, n'apprécie guère votre.. Espèces. Il vous tuera, sans le moindre remords.. Non que cela me chagrine au contraire. Mais nous voulons nous intégrer et un loup incapable de gérer ses transformations est un gros problème pour nous.
Lun 27 Avr - 15:17
